La vallée de la Lévrière a bien des attraits. Tout d’abord un intérêt esthétique indéniable dû à son relief offrant des dénivelés qui peuvent atteindre plus d’une centaine de mètres entre le lit de la rivière et les plateaux dans lesquels elle a creusé son lit. La forêt de Lyons où la Lévrière prend sa source est tout un monde végétal vivant et changeant, souvent traversé ou bordé par ce cours d’eau, tantôt serein, tantôt rapide, possédant, tout comme la forêt, une flore et une faune qui lui sont propres.

La faune est riche. Il est fréquent de rencontrer des cervidés, des écureuils, des lapins, des ragondins, plus rarement des renards, des fouines et même des sangliers, plus discrets, mais qui laissent un peu partout les traces caractéristiques de leur fouissage (boutis). Nous avons répertorié (avec possibilité d’écoute de CD) l’avifaune commune dans une brochure éditée par l’ASALF « Mieux connaitre les oiseaux de la vallée de la Lévrière » (photo 1) qui pourrait être complétée par de nouvelles observations, en particulier par celles des grandes aigrettes (2), familières de l’étang de Mainneville, magnifiques grands oiseaux blancs qui remontent et survolent la rivière. Dans une autre brochure intitulée « Fleurs sauvages de la vallée de la Lévrière » (3) nous avons décrit, de façon succincte, les fleurs que nous allons rencontrer au cours de ces promenades avec leur histoire, souvent fort intéressante, leur signification et leur utilisation. Qui dit forêt pense souvent champignons. Certes, ils sont là. Mais, sans être hallucinogènes, ils entraînent d’étranges phénomènes d’amnésie lorsqu’il est demandé au promeneur la localisation de sa cueillette. Enfin, il est important de souligner que la vallée a été très marquée par l’histoire, histoire locale, mais aussi histoire de France et nous avons tenu à en relater les grands traits qui nous permettront, en certains lieux, de percevoir le souffle de l’histoire.


Photo 1


Photo 2


Photo 3

Les lecteurs ingambes pourront trouver dans ces courtes promenades, elles ne dépassent pas deux heures, l’occasion de mieux connaitre cette région, donc de mieux apprécier ce cadre de beauté tranquille et souvent sauvage, tout en ressentant l’effet euphorique d’un exercice physique prolongé (remercions nos endorphines). Mais, si vous êtes pressé, fatigué ou paresseux (c’est votre droit), vous pourrez, de clic en clic sur votre écran (sans oublier de cliquer sur les photos), vous contenter d’une promenade virtuelle et découvrir cette jolie vallée.

Nous devons beaucoup à la lecture des ouvrages de Lucien Rousselin, artisan-menuisier à Bézu-la-Forêt qui a passé une grande partie de sa vie à collecter tout ce qui touche à l'histoire de la vallée et, également, à celle de la revue Confluence (éditée par les Amis des Monuments et Sites de l'Eure) et à celle de l'étude minutieuse de Charpillon sur Gisors et son canton parue en 1867.

Au cours de ces promenades où différents thèmes sont abordés quelques erreurs ont pu se glisser. Merci de nous les signaler.